Le Catelet

Commune la moins vaste de l'Aisne avec 41 hectares, elle est peuplée par environ 200 habitants.

C'est de la forteresse que François Ier y a fait bâtir en 1520 pour protéger la frontière de son royaume que Le Catelet doit son nom. Si celle-ci a été démantelée par Louis XIV vers la fin du 17ème siècle, son nom a subsisté et dès la création des communes, elle a formé la même agglomération avec sa voisine Gouy. D’ailleurs, dans notre région, on parle souvent de "Gouy-Le Catelet" pour désigner les deux entités.

Toutefois, Le Catelet a sa propre histoire dans laquelle s’inscrit celle du britannique Robert Digby et ses trois compagnons d’infortune. Lors de la Première Guerre mondiale, face à l’invasion allemande en septembre 1914, ils ne purent se replier avec leur armée et ont trouvé refuge à Villeret. Hébergés clandestinement notamment par la famille Dessenne, ils ont été capturés et ont été fusillés devant l’ancien fort en mai 1916. Ce, alors que le soldat d'outre-Manche était père d’une enfant qui sera surnommée toute sa vie "la fille de l’Anglais". Depuis, ces quatre victimes reposent dans le cimetière communal jouxtant l’église Saint-Jean-Baptiste ayant subi les affres de la Grande Guerre.

Mais, le village a également été marqué par la guerre 1939-1945 avec une bataille mémorable le 18 mai 1940 lors de laquelle le général de brigade aérienne Raoul Augereau trouva la mort au sein de la mairie.

Aujourd’hui, cette bourgade profite du passage de la RD1044 reliant Saint-Quentin à Cambrai pour conserver plusieurs services et commerces.