Pontru

À Pontru et ses hameaux (Le Grand Priel et La Haute Bruyère) vivent un peu plus de 270 personnes.

À l’origine, Pontru, où résident les Russipontaines et les Russipontains, ne désignait qu’une partie du village qui tire son origine du "pont sur le ru" (le ruisseau) qui désigne l’Omignon dont la source est toute proche de ce lieu. La partie au centre de l'actuel village était connue sous le nom de Berthaucourt qui a été englobé dans le bourg rebaptisé pour son entièreté Pontru en 1919.

Mais, l’occupation du territoire remonte au Néolithique et plus près de nous, à l’époque gallo-romaine une communauté s’y était établie près du tumulus, encore visible, élevé en bordure de l’ancienne voie romaine Bavay/Vermand (aujourd’hui en partie disparue).

Traversant les âges au rythme de la vie campagnarde, la localité a été épargnée par la guerre de 1870 bien que d’autres secteurs du canton de Vermand aient subi cette guerre. En reconnaissance, des familles y ont fait bâtir une réplique de la grotte Notre-Dame de Lourdes.

Malheureusement, quelques dizaines d’années après, Pontru ne put faire face aux destructions de la Première Guerre comme en témoigne la destruction de son église Saint-Martin et le cimetière militaire britannique jouxtant le lieu de sépulture civil.

Aujourd’hui, si l’agriculture est encore prédominante dans ses hameaux, Pontru est un village proche de Saint-Quentin où ses habitants profitent du calme de la campagne du Vermandois.